Véritable succes-story, la start-up rennaise Klaxoon n’en finit pas de se développer.
Elle s’apprête à recruter 150 nouvelles personnes et ouvre une nouvelle plate-forme à Lyon pour s’ouvrir sur l’Europe.
C’est assez incroyable. En 2015, date de sa création à Rennes, la petite start-up Klaxoon comptait cinq personnes dont son fondateur Matthieu Beucher. Son idée : proposer des outils informatiques innovants pour révolutionner l’art de la réunion en entreprise.
Trois ans plus tard, Klaxoon ne cesse de se développer. Ses effectifs sont passés de 5 à 180 personnes et ce n’est pas fini comme le confirme Matthieu Beucher. «Nous avons agrandi nos locaux, avenue de Belle-Fontaine, à Cesson-Sévigné, pour recruter 100 nouveaux collaborateurs et nous allons ouvrir, à Lyon ce que l’on appelle une station où travailleront près de 50 personnes. Notre objectif est d’arriver à près de 300 personnes à Rennes.» Cette année, Klaxoon avait déjà ouvert un «store» à Paris et aussi inauguré un bureau à New York pour conquérir le marché américain.
Un million d'utilisateUR DANS LE MONDE
«C’est vraiment le moment pour nous d’accélérer, poursuit le fondateur. Nous voulons nous donner les moyens de continuer notre croissance à l’échelle internationale.» L’entreprise est déjà présente dans 120 pays et fournit aussi bien ses solutions aux grands comptes qu’aux PME. Un choix assumé et revendiqué de s’adapter à tous ses clients quelle que soit leur taille. Outre d’équiper 90?% des entreprises du CAC 40, Klaxoon compte plus d’un million d’utilisateurs et plus de 2500 organisations clientes dont 50?% à l’international. Et même les Vieilles Charrues se sont mises à la «meeting révolution»!
Des profils variés
Mais pourquoi avoir choisi cette implantation à Lyon? «Ce sera pour nous une antenne commerciale stratégique aux portes de l’Europe», précise Matthieu Beucher. Des bureaux de 500 m² au cœur du quartier de la Part-Dieu, à deux minutes de la gare. La recherche et le développement seront toujours réalisés au cœur du campus rennais mais la force commerciale va de plus en plus s’exporter pour attaquer de nouveaux marchés.
«Parmi les 150 emplois, un tiers concerne la recherche, un autre tiers la relation client et un dernier tiers le marketing. On veut varier les profils et nous avons environ 40% des demandes qui viennent de l’extérieur de la Bretagne. Nous voulons aussi tripler le nombre de salariés qui viennent de l’étranger. Nous en avions déjà une dizaine et on parle sept langues sur notre campus.»
De quoi avoir la folie des grandeurs? ? «?Non on reste humble, affirme Matthieu Beucher. C’est vrai qu’au niveau local notre croissance peut paraître impressionnante. Mais quand on se compare aux entreprises internationales, on est encore vraiment très petit. Donc on avance toujours avec le même état d’esprit qu’à nos débuts.?»